L’émergence du COVID-19 ainsi que les conséquences économiques et les restrictions de déplacement que cette pandémie a engendrées ont conduit les entreprises à revoir leurs modalités d’audit. L’audit à distance s’est alors mis en place de façon exponentielle mais quels en sont les points forts et ses limites ?
Points forts :
- Maintenir la planification des audits (internes, prestataires) en n’importe quelles circonstances (pandémie ou autres états de catastrophes…), plus de flexibilité
- Périmètre de l’audit plus élargi si besoin (incluant d’autres sites du groupe…)
- Le partage et l’accès de la documentation sont facilités
- Diminution des coûts/temps de déplacement pour les auditeurs
- Facilité à faire participer plus d’intervenants (experts…)
- Réduction de notre empreinte écologique
- Plus d’espaces bureau disponibles au sein de l’entreprise
Limites :
- Préparation plus longue si SMQ du laboratoire au format papier
- D’éventuelles perturbations relatives à la connexion (son, wifi…) à ne pas négliger
- Impossibilité de visualiser des pièces stratégiques (salle serveurs…)
- Sécurité de l’information non contrôlée (ex.: enregistrement vidéo ou audio)
- Echange relationnel avec les audités moins aisé
En conclusion, l’audit à distance représente une opportunité complémentaire évidente à l’audit sur site. Néanmoins il est important d’avoir une stratégie bien claire et définie, une infrastructure appropriée incluant des mesures techniques et organisationnelles adaptées à ce type d’audit.
Anne-Marie LIBERATORE, PhD
Responsible d’Assurance Qualité, Universal Medica Group
Sur l’auteur :
Anne-Marie LIBERATORE, PhD est Responsable d’Assurance Qualité d’Universal Medica Group. Avec un long parcours dans l’industrie pharmaceutique, Anne-Marie est aussi auditrice externe en qualité pour l’industrie pharmaceutique, les entreprises spécialisées en dispositifs médicaux et autres Biotechs.